Etude ISA101b-OPC-03-19 : étude de phase 2 évaluant le cemiplimab, un anticorps monoclonal anti-PD-1, associé au vaccin ISA101b, chez des patients ayant un cancer de l'oropharynx HPV16 positif en rechute ou métastatique en progression de la maladie après un traitement anti-PD-1 antérieur.
Updated on
Cancer type(s) :
- Carcinome de l'oropharynx HPV16 positif récurrent ou métastatique
Specialty(ies) :
- Immunothérapie - Vaccinothérapie
Sex :
hommes et femmes
Age category :
Supérieur ou égal à 18 ans.
Sponsor :
ISA Therapeutics B.V
Trial status :
clos aux inclusions
Collaborations :
Regeneron Pharmaceuticals
Trial progress :
Ouverture prévue le : -
Ouverture effective le : 01/07/2021
Fin d'inclusion prévue le : 30/12/2022
Fin d'inclusion effective le : -
Dernière inclusion le : -
Nombre d'inclusions prévues:
France: -
Tous pays: 86
Nombre d'inclusions faites :
France: -
Tous pays: -
Nombre de centre prévus :
France: 6
Tous pays: 31
Summary
Le carcinome épidermoïde de l'oropharynx est une forme de cancer qui se développe dans la muqueuse de la partie postérieure de la gorge, appelée l'oropharynx. Ce type de cancer est principalement associé à une exposition prolongée au tabac et à l'infection par le virus du papillome humain (HPV).
Le traitement peut varier en fonction du stade de la maladie, mais il peut inclure la chirurgie pour retirer la tumeur, la radiothérapie et la chimiothérapie. Dans certains cas, une combinaison de ces traitements peut être recommandée.
Le PD-1 est une protéine présente à la surface des lymphocytes T, les cellules immunitaires responsables de la défense contre les cellules cancéreuses. Le PD-1 joue un rôle clé dans la régulation de la réponse immunitaire en empêchant les lymphocytes T de devenir excessivement actifs, ce qui pourrait entraîner des réponses immunitaires inappropriées. Dans certains cancers, cette action est exploitée par les cellules cancéreuses qui utilisent cette voie pour diminuer l’activité immunitaire normalement dirigée contre elles.
Les traitements anti-PD-1, également connus sous le nom d'inhibiteurs de PD-1, sont des médicaments conçus pour bloquer l'action de la protéine PD-1. En inhibant cette interaction, ces médicaments permettent au système immunitaire de mieux reconnaître et d'attaquer les cellules cancéreuses de l'oropharynx.
Le but de cette étude est d’évaluer l’efficacité du cemiplimab, un anticorps monoclonal anti-PD-1, associé au vaccin ISA101b (vaccin contre l’HPV), chez des patients ayant un cancer de l'oropharynx HPV16 positif en rechute ou métastatique en progression de la maladie après un traitement anti-PD-1 antérieur.
Les patients seront tous dans un même groupe et recevront du cemiplimab toutes les 3 semaines pendant 24 mois associé à 4 administrations du vaccin ISA101b.
Target population
- Type of cancer : Carcinome de l'oropharynx HPV16 positif récurrent ou métastatique
- Sex : hommes et femmes
- Age : Supérieur ou égal à 18 ans.
Trial references
- RECF No. : RECF-004638
- EudraCT/ID-RCB : 2020-003652-32
- Interest links : https://www.clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04398524
Trial characteristics
- Type of trial : thérapeutique
- Randomized trial : Non
- Placebo-controlled trial : Non
- Phase : 2
- Scope of investigation : multicentrique - Monde
More scientific details
Official trial title : A Phase II Study of Cemiplimab, an Anti-PD-1 Monoclonal Antibody, and ISA101b Vaccine in Patients With Recurrent/Metastatic HPV16 Positive Oropharyngeal Cancer Who Have Experienced Disease Progression With Prior Anti-PD-1 Therapy.
Summary for professionals : Ilo s'agit d'une étude de phase 2, en simple bras, multicentrique. Les patients reçoivent l'ISA101b 4 fois en plus du cemiplimab administré toutes les 3 semaines pendant 24 mois.
Primary objective(s) : Evaluer le taux de réponse objectives.
Inclusion criteria :
- Age ≥ 18 ans.
- Diagnostiqué avec un OPC positif au VPH16 récurrent ou métastatique confirmé histologiquement,
- Le génotypage du VPH-16 sera déterminé par le laboratoire central de référence spécifié. Si une évaluation locale du VPH-16 a été réalisée, le patient peut être inscrit si le résultat montre un VPH-16 positif. La confirmation du statut positif du VPH-16 devra être confirmé par le laboratoire central.
- Statut de performance de l’Eastern Cooperative Oncology Group (ECOG) de 0-1.
- Maladie mesurable par tomodensitométrie (TDM) ou imagerie par résonance magnétique (IRM) selon les critères RECIST 1.1.
- Patients ayant reçu une dose totale minimale de 600 mg de pembrolizumab ou de 960 mg de nivolumab ou d’un anticorps anti-PD-1 équivalent, avec ou sans chimiothérapie uniquement en 1ère ou 2ème ligne. La date de la dernière dose d'anti-PD-1 ne doit pas dépasser 6 mois avant la première dose du médicament à l'étude. Une maladie évolutive doit avoir été diagnostiquée pendant ou après un traitement anti-PD-1 (mais pas plus de 6 mois après la dernière dose) et le traitement anti PD-1 doit être le dernier schéma thérapeutique que le patient a reçu avant son entrée dans l'essai en cours.
- Être disposé et capable de se conformer aux visites programmées, au calendrier de traitement, aux tests de laboratoire et aux autres exigences de l'étude.
- Consentement éclairé signé.
Exclusion criteria :
- Chirurgie invasive (définie comme une intervention chirurgicale nécessitant une anesthésie générale ou rachidienne et une hospitalisation) admission) dans les 4 semaines précédant le début du traitement à l’étude.
- Les patients qui, après avoir progressé sous anti-PD-1, ont reçu un traitement anticancéreux complémentaire (chimiothérapie, radiothérapie, ITK expérimentaux, immunothérapie, anticorps anti-EGFR, chirurgie). Les traitements palliatifs suivant sont autorisés : chirurgie palliative, radiothérapie palliative et les thérapies de résorption osseuse telles que les bisphosphonates et le dénosumab, mais uniquement si les patients ont suivi doses stables pendant > 4 semaines avant la première dose du traitement testé.
- Patients qui ont arrêté définitivement les thérapies immunomodulatrices anticancéreuses en raison d'une toxicité liée au médicament.
- Maladie auto-immune importante nécessitant des traitements immunosuppresseurs systémiques. Ne sont pas exclus : le vitiligo, asthme infantile résolu, endocrinopathies qui nécessitent uniquement un remplacement hormonal, ou le psoriasis qui ne nécessite pas de traitement systémique.
- Tumeur cérébrale primitive non traitée ou active, métastases du système nerveux central (SNC), leptoméningée maladie ou compression de la moelle épinière.
- Encéphalite, méningite, maladie organique du cerveau (par exemple maladie de Parkinson) ou convulsions incontrôlées dans l'année précédant la première dose du traitement à l'étude.
Primary evaluation criteria : Le taux de réponse objectives.
Establishment map
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Centre Paul Strauss
3 rue de la Porte de l'Hôpital
67065 Strasbourg
Alsace03 88 25 24 56
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Hôpital La Timone Adultes
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Institut Jean Godinot
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Centre Léon Bérard
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Gustave Roussy (IGR)